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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 14:18

Dans cette rubrique se trouvent quelques chroniques que j'ai réalisées dans le cadre de Fréquence Banane, la radio des étudiants de Lausanne, Suisse.

 

En somme, elles ont été écrites dans le but d'être récitées à l'antenne. Il faut donc s'imaginer les accentuations, comprendre que le langage est parlé, recréer ma voix insolite et mes divers accents, expressions et façon de parler, etc...

 

Bon, si vous y arrivez pas, c'est pas grave, imaginez ce que vous voulez, ce qui vous interpèle le plus, vous fait le plus rire, vous revigore ou vous amuse le plus: ces chroniques sont là pour ça --> la bonne humeur, toujours!

 

Tout commentaire est bien sûr le bienvenu!

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 15:00

Puisque notre thème d’aujourd’hui est la fin, j’ai décidé de vous parler de la Fin du Monde, tant qu’à faire.

 

Et parce que la fin du monde est proche, ou en tout cas c’est ce qu’on essaie de nous faire croire, et qu’il ne nous reste soit disant que deux ans à vivre, moi je dis : relax les gens, buvez de la bière ! Et pas n’importe laquelle. Prenez une Fin du Monde: c’est bon, ça désaltère et ça explose la tête ! N’est-ce pas ironique ?!

 

Alors donc, cette Fin du Monde, on va se la faire en bouteille et en quelques faits : c’est une bière blonde façon Ale forte de type triple, c'est-à-dire qu’elle a eu droit à une triple fermentation avant qu’on décide qu’elle était bonne à finir le monde !

 

Elle a vu sa vie prendre forme en février 1994 dans les fûts d’Unibroue, une brasserie canadienne du Québec à qui l’on doit aussi notamment la Maudite, la Don de Dieu et l’Ephémère. Que du bon !

 

La Fin du Monde donc, qualifiée de blonde jaunâtre et voilée avec un nez d’avantage fruité et malté: des effluves d'agrumes, un soupçon d'épices. C’est une bière corsée, voire capiteuse avec ses 9% d’alcool mais qui étonne par un brin de douceur. Vous êtes prévenu !

 

A l'origine, c’est une bière d'un style développé par les moines du Moyen Âge pour être servie lors des grandes occasions. La Fin du Monde est donc une bière de grand luxe issue d'une race unique de levures lui donnant une saveur d'une finesse insoupçonnée. Sa vigoureuse présence en bouche souligne sa forte personnalité : légèrement piquante, aux saveurs équilibrées d'épices sauvages, de malt et de houblon. Elle est de la classe des grandes bières trappistes.

 

Pour ce qui est de son nom, elle le tient de ce qu’elle est brassée en l'honneur des grands explorateurs qui croyaient être arrivés à la fin du monde lors de la découverte de l'Amérique. Et quelle fin du monde, l’Amérique, tout un commencement plutôt !

 

Et en attendant qu’ils finissent de détruire notre planète, moi je dis "santé !" à leurs voisins du Nord qui ont eu une idée infiniment bonne en créant cette bière unique qu’est la Fin du Monde !!! A vos choppes mes amis, la fin est proche, en fait elle est juste à côté, à Zélig ou à Satellite… On court, on vole, on va se bourrer la gueule !!!

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 14:44

C’est bien connu, un dragon, c’est méchant, c’est jamais content et du coup ça crache partout des jets de lave en fusion qui crame tout sur leur passage. Et si c’était pas suffisant, ils ont aussi généralement des énormes gueules pleines d’énormes dents bien pointues qui vous coupent en deux en un essai. Pis bon, forcément, ils ont une haleine de chacal, ce qui n’aide pas non plus. Et si la lave, les dents et l’haleine ne vous avaient pas encore achevé, ils ont aussi des corps musclés et lourds parsemés d’épines si possible empoisonnées ou d’écailles tranchantes comme des rasoirs. Pas la joie donc, mieux vaut les tuer, donc.

 

Sauf que bon, quand votre patron vous traite de tous les noms ou que votre femme vous crie dessus ou que votre gosse crache sa nourriture sur votre face, vous sortez pas tout de suite la catapulte à huile bouillante ou la lance à quadruple lame, si ?

 

Non, vous prenez le temps de les écouter et de découvrir ce qui les met dans un tel état (sauf pour votre patron, lui on s’en fout !). Bah c’est pareil pour un dragon, il faut apprendre ce qui les rend heureux, et après ils sont doux comme des agneaux et font même des animaux de compagnie extra !

 

Leçon numéro un : les dragons aiment l’herbe haute et verte. Elle a un effet calmant immédiat sur eux. Une simple touffe d’herbe bien fraîche mise à portée de leur cavité nasale les rendra calme et prêts à être touché.

 

Du coup, leçon numéro deux : les dragons aiment se faire gratouiller. Bah oui comme un bon toutou ou un petit chaton espiègle, ils aiment les câlins et les chatouilles. Gratouillez-leur les oreilles et sentez-les se détendre à votre contact avisé.

 

D’ailleurs, leçon numéro trois : les dragons ont un point faible. Si vous les grattez sous la gorge, ils s’endorment !!! Après, c’est gagné, vous pouvez adopter un dragon et profitez de son feu pour chauffer votre maison gratuitement et faire des super bons barbecues !!!

 

Niveau bouffe, ils ne sont pas difficiles non plus: ils aiment le poisson en grande quantité, les moutons laineux et les vaches laitières, comme nous quoi !! Et en guise de dessert, vous pouvez toujours leur offrir votre boss en pâture !!! Enfin, s’ils redeviennent un peu bougons ou tentent de vous mordre, une simple anguille électrique fait l’affaire: ils en ont peur comme de la peste !

 

Donc voilà, avec tout ça, on stoppe la guerre et on se fait plein de nouveaux amis !!! Elle est pas belle la vie ??

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 14:36

Bon alors, vu le thème du jour, je me suis dit que ce serait vachement bien de vous parler d’un film monstre cool qui sort demain dans les cinémas de Lausanne et de toute la Suisse !!! Il s’agit de Dragons ou How to Train Your Dragon en VO, le dernier petit bijou de Dreamworks Animation !

 

Après le succès des Shreks, la compagnie de Spielberg a décidé de se lancer dans la 3D, et avec bonheur !!! Moi qui ne suis pourtant pas fan de la dernière technologie capitaliste, je dois avouer que dans le cas de Dragons, ça passe bien !


Pour la petite histoire, on suit les aventures de Harold, un jeune Viking freluquet qui se bat pour plaire à son père, le grand chef d’une tribu Viking dont le passe-temps favori est la chasse aux bestioles… Et quelles bestioles !!! Des dragons, chers auditeurs, gros, gras, grand, moche et cracheurs de feu !!! Et méchants, trèèèèèèèèèès méchants, ou c’est ce qu’on veut nous faire croire en tout cas… Parce que vous l’aurez compris, le twist se passe quand Harold parvient contre toute attente à capturer une Furie Nocturne, l’espèce de dragons la plus redoutable et la plus impossible à tuer. Car au moment d'abattre l’abominable monstre pris au piège, Harold a des scrupules. Sisi, c’est possible, même pour un Viking ! Et donc, pris de remords, Harold libère l’animal pourtant blessé. Et va l’aider à se remettre d’aplomb et à voler à nouveau, car il faut le savoir, un dragon incapable de voler est un dragon mort, et Harold ne veut pas que cet affreux destin arrive à son nouvel ami. Et heureusement, car grâce à ce nouvel allié, le peuple Viking pourra en apprendre plus sur leurs ennemis jurés et se rendre compte qu’ils ont bien plus en commun qu’ils n’auraient jamais imaginé… Oui bien sûr, de l’affection, des instincts grégaires, des envies primaires et tout le toutim, mais surtout, un énorme Godzidragonking en ennemi. Tatataaaaaaa !!!

 

Je vais pas vous dire la fin, ce serait pas cool, mais bon, ce qu’il faut savoir, c’est que ce film est super drôle, et pas comme Dreamworks nous y avait habitués, genre plein de clins d’œil ou de références à d’autres films. Non, ici on parle d’humour bien barré, très ironique et sarcastique, sans gant, sans pincette et très direct, comme un Viking quoi !!

 

L’esthétique des personnages est elle aussi étonnante, puisque aucun des humains ou des dragons n’est vraiment beau, bien au contraire : ils sont gras, il leur manque des membres, ils ont des grands yeux poissonneux, des gueules de trois kilomètres… et là je ne parle que des humains !!!

 

Vous l’aurez compris, on n’est pas chez Disney, mais plutôt dans un monde sublime - car les décors et les couleurs le sont vraiment - peuplé de créatures, comment dire ? Plutôt réalistes en fait !

 

Et la morale de l’histoire n’est pas gnan gnan pour une fois, bien qu’assez banale mais amenée de manière originale et surtout pas pathétique, pleurnicharde ou trop émotionnelle. Juste ce qu’il faut pour passer un moment super agréable et ressortir avec l’envie d’acheter un dragon comme animal de compagnie !!!

 

Deux mots encore sur la 3D, elle vous renversera dans ce film, et à juste titre, puisqu’il y a notamment des scènes de vol sans dessus-dessous qui vous transporteront dans les étoiles !!

 

Je n’en dis pas plus, à vous d’aller découvrir Dragons de Dreamworks, dans les salles dès demain !

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 14:48

Mais qu’est-ce donc que le kitsch ?


C’est le thème de notre émission. Certes mais encore ?


Bon bah on va se faire une petite définition encyclopédique alors ! Voyons… Ah voilà, ‘kitsch’… Bon bah déjà, c’est pas un nom mais un adjectif : ‘se dit d’objets ou d’œuvres d’art au style volontairement démodé ou vulgaire’… Intéressant… Apparemment, son synonyme, c’est rétro… Donc vous l’aurez compris, si vous êtes plutôt rétro, vous êtes donc kitsch, voire même vulgaire !!! Ces dicos, quelles conneries !!!

 

Alors qu’on s’entende, oui on peut être kitsch-vulgaire, comme par exemple Lady Gaga, très kitsch dans sa musique et son apparence vestimentaire; on peut être kitsch-rétro, comme moi avec ma dégaine de rockeuse des années 80 : perfecto et lunettes de soleil fuchsia qui font voir la vie en sépia !!! Mais l’expression kitsch ne s’arrête pas là voyons !!!

 

Le rose, c’est kitsch, les cuisines colorées sont kitsch, Hello Kitty est kitschissime, la culture japonaise en général peut être considérée comme kitsch, Gunther - que l’on aura le plaisir d’accueillir jeudi - est le roi du kitsch, avec sa magnifique moustache, son style de revue de mode, ses Sunshine girls et son tralala ding ding dong !!!

 

En somme, le kitsch, en tant que nom, que genre, que style, c’est un peu le punk des années 2000 : une manière de se marginaliser par rapport à cette société balisée et sombre qui nous enclave dans sa façon de penser à œillères consuméristes. Oui ce sont des grands mots comme ça, je suis kitsch dans ma façon de parler moi !!!

 

Le kitsch, c’est la réponse colorée et joyeuse, décalée et spectaculaire à la vision terne du monde qu’ont les politiques et autres sociologues qui dictent ce que l’on doit penser et faire pour s’intégrer à la société ; c’est notre façon de nous rebeller et de dire STOP à l’esclavage et la vision unijambiste de la société qui nous entourent !!!

 

Oui je raconte n’importe quoi, mais que voulez-vous, je vis pour le kitsch, je pense kitsch, je respire kitsch, et je vous le conseille : ce kitsch, ça réveille !!! C’est presque meilleur que les drogues que nos ancêtres des années 70 fumaient pour voir la vie en rose ; le kitsch, ça décoiffe plus que les crêtes punks des années 80 ; c’est plus révolutionnaire que les pantalons taille-basse des années 90.

 

Mais qu’on s’entende encore, le kitsch ça existait déjà avant : prenez Elvis et ses costumes à paillettes, Prince et son pendentif… Le kitsch c’est un état d’esprit qui s’insuffle dans les modes et les époques; le kitsch, c’est la positive attitude du 20ème siècle et du 2ème millénaire, c’est… Hum hum… On me fait signe de me taire, il semblerait que j’ai un peu trop abusé de la patience de mes pairs avec mon délire… Alors je vais me taire…

 

Mais avant, je tiens à le dire, le crier, le chanter : LONGUE VIE AU KITSCH !!!! MORT A L’ESCLAVAGE  DE L’ESPRIT!!!! MORT AUX OEILLERES !!! OSEZ, OSEZ, OS… AAAAARRRGGGGHH !!!!!

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 14:26

Tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac… En retard!!!

Chtoing chtoing chtoing chtoing et HOP dans un trou!

 

Cours, cours, cours, patatraaaaaa dans le trou, VLAN les meubles dans la gueule et BAM parterre!!! Des biscuits, une bouteille, une clé, une porte. Et après moultes rétrécir-grandir-re-rétrécir, on passe la porte et là, ooooooooooooh c’est jooooliiiiiii!!!

 

Mais c’est bizarre, y a des arbres tordus, des fleurs avec des pétales de plumes, des oiseaux avec des ailes de pétales, des chenilles qui fument le narguilé, des champignons qui servent de maison… Et soudain apparaissent des jumeaux ronds comme des boules de billard, des lapins déguingandés et… Johnny Depp avec des cheveux oranges!!! Et un chapeau…

 

Une tea-party, un chemin à travers la forêt et de nulle part sort de l’écran un chat aux yeux bleus et au sourire façon Mister Jack.

 

On rencontre une reine rouge à la bouche en cœur qui utilise des cochons comme sous-pieds et des flamants roses comme clubs de golf et qui aime couper la tête des gens dans son super labyrinthe plein de cartes à jouer – vous savez, pique, carreau, trèfle pour chibre, mit-stockr et 100 d’annonce!

 

Sur un échiquier, il faut un adversaire, et c’est la belle reine blanche qui s’y colle, telle une ballerine de guerre qui aurait trop fumé le narguilé de la chenille!

 

On se cache, on se bagarre, on se transforme, le valet de pique s’en prend plein la gueule, il n’y a pas d’histoire d’amour à la mords-moi-le-nœud, sauf si on imagine l’héroïne qui tomberait amoureuse d’un dodo marin qui fume une bijette bulbeuse à soufflet – ah non merde, c’est po la même histoire!

 

Les gentils gagnent, les méchants font bouhouhou, Aliiiiiiiiiiiice revient à la réalité et se marie avec son prince de Persie qu’elle fuyait au début, elle devient boulimique et se suicide en essayant d’effectuer le fameux tour du sabre dans la gorge. Ou pas…

 

A voir donc, et on se réjouit, si si, en tout cas moi, vraiment, dès le 17 mars dans le cinéma de votre ville, si possible en 3D, même si je suis pas d’accord, et on oublie pas, c’est Monsieur Tim Burton qui nous offre tout ça, alors on dit merci Monsieur Tim Burton d’être plus fou que nous tous et même que moi!!! Enfin presque…

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 21:33

Et c’est reparti pour un tour. Hier, des milliers d’étudiants se sont à nouveau engouffrés dans les couloirs lugubres de l’Université de Lausanne et de l’EPFL, de la même manière auspicieuse qu’à l’accoutumée : agglutinés dans le métro, en rangs serrés sur le chemin fatidique pour finir sardinisés dans les salles de cours bondées. Tout ça après deux mois de « vacances » pendant lesquelles la majorité a du réviser et passer des examens difficiles et fatigants, sans avoir l’opportunité de se reposer d’un premier semestre fastidieux. Et pour ne rien arranger, aujourd’hui, il pleut. Quelle misère !

 

Hé bien moi je dis STOP !!! Stop au négativisme arbitraire, place à la positive attitude ! Hé oui mes amis, c’est presque triste à dire, mais Laurie n’avait pas tout tort ! Et cette positive attitude n’est pas un mythe, c’est même assez facile à concevoir et à adopter !

 

On va commencer gentiment : prenez la fameuse journée d’hier… Certes la sonnerie du réveil est agressive, mais ouvrez les yeux et que voyez-vous par la fenêtre ? Le soleil, qui s’est levé plus tôt que vous et a combattu les nuages pour vous accompagner sur votre première journée de la rentrée ! Ca fait plaisir, non ?

 

Et dans le métro, malgré vos voisins de galère qui vous écrasent les pieds et vous bousculent à chaque arrêt, qui est juste à côté de vous et vous raconte la dernière connerie du prof que vous aimez pas ? C’est votre pote ou votre copine que vous avez pas vu depuis deux mois et qui vous fait rire ! Ca fait du bien ça aussi !

 

Et après les cours surpeuplés et possiblement ennuyeux, il fait bon sortir sur la terrasse de la Banane boire un café sous l’œil bienveillant de la boule jaune qui brille dans le ciel. Vous vous asseyez dans l’herbe face au lac… Quelle chance d’être dans un si bel endroit !

 

Quant à aujourd’hui, sous la pluie, repensez à hier, et dites vous que dans quatre semaines, c’est de nouveau les vacances après tout, et l’hiver est derrière vous. Bah oui, on s’avance vers l’été mes amis ! C’est-y pas beau tout ça, hein ?!

 

Bon. Si ça vous paraît trop facile, dites vous que c’est parce que ça l’est. Et si tout ce qui vous vient à l’esprit quand vous pensez à l’été, ce sont les examens : allez voir un psy !!! Sinon, restez avec nous, car avec notre bonne musique et nos bonnes chroniques, la positive attitude c’est easy breezy Fréquence Banane !!!

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 14:53

WoW

Bon, moi aussi j’ai envie de faire ma geek aujourd’hui ! Alors du coup je vais faire une présentation de World of Warcraft, parce que j’aime bien World of Warcraft !

 

Bah oui, moi aussi je joue à des jeux stupides où il faut se bagarrer contre des méchants pas beaux pour gagner plein de sousous qui servent à rien dans la vraie vie mais qui permettent de s’acheter plein de trucs inutiles en jeu !

 

Alors moi ce que j’aime surtout dans le jeu, c’est les termes qu’on utilise ! J’ai appris plein de nouveaux mots qui sont venus enrichir mon vocabulaire de manière inopinée, et c’est vachement utile pour parler aux "djeuns" de nos jours, ça me permet de rester à la page avec tous ces p'tits jeunes qui m’entourent à l’uni !

 

Alors par exemple, pour parler de la vie réelle, on dit IRL, acronyme de In Real Life – ça fait aussi apprendre l’anglais comme ça ! On a aussi GG, ou Good Game quand quelqu’un monte d’un Level  ou Loot un objet monstre cool.

 

ROFLMAO, c’est mon préféré, mais je sais plus ce que ça veut dire - bon ok, Rolling On the Floor Laughing My Ass Out !!! -, ou alors WTF pour What The Fuck !

 

Donc le but du jeu dans WoW – c’est son p'tit nom – c’est de choisir une faction : les gentils, aussi connus sous le nom de l’Alliance, avec les humains, bien sûr, les elfes de la nuit, les draéneïs (santé !), les gnomes et les nains ; ou les méchants de la Horde qui sont moches et qui puent, parce que ce sont des orcs, des trolls, des morts-vivants, des elfes de sang ou des taurens (comprendre une vachette sur 2 pattes !). Après on choisit sa classe entre : mage, prêtre, druide, guerrier, voleur, chaman, démoniste, chasseur et chevalier de la mort… tout un programme ! Ensuite, bah on va faire la gueguerre à la faction adverse, surtout si on joue sur un serveur JcJ, ou Joueur contre Joueur. Vu que c’est un jeu en ligne, on s’amuse à tuer nos meilleurs potes à 15 km de distance IRL parce qu’ils ont préféré jouer pour la faction adverse, bande de blaireaux !!!

 

Pis sinon, bah on a des Ketes, avec un k, c’est plus facile, où il faut tuer des Mobs qui vont faire tomber des Loots de ouf-qui-tue-sa-race avec lesquels on va se Stuffer pour pas mourir trop vite et qui vont te faire monter en Levels ou Ding-er pour que t’aies de nouveaux Spells qui éclatent tout sur leur passage.

 

L’autre truc cool avec WoW, c’est qu’on rencontre plein de gens, on se fait plein d’amis, comme sur Facebook: des gens que tu connais pas, que t’as jamais vu, qui habitent au fin fond d’un trou perdu à l’autre bout de la planète, et c’est vachement fun !!!

 

Après on peu aussi faire dans le social quand même, et organiser des LAN ou des rencontres IRL avec les membres de sa guilde, et là c’est bien, parce que tu te rends compte que la jolie petite gnominette avec qui tu flirtais In Game, c’est en fait un gros patapouf plein de boutons qui a pas encore mué !!!

 

Mais sinon, bah tu te marres bien, à découvrir un monde bizarre, tout coloré, où les saisons changent au fil des différents pays que tu visites et où les monstres te tapent de manière tellement linéaire que t’as qu’à courir plus vite qu’eux pour qu’ils te lâchent.

 

Bref, c’est un bon défouloire et un excellent exutoire à tous nos petits problèmes quotidiens ! Sauf quand on se prend tellement au jeu qu’on en oublie la vie réelle et les obligations qui l’accompagnent, comme arriver à l’heure pour le Micropolis du mardi soir par exemple… Bon, je sors…

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 14:30

Et nous voici dans la Minute Cinéma !

 

Aujourd’hui, je vous invite à découvrir avec moi un film détonnant, exubérant et magnifique : j’ai nommé l’Imaginarium du Docteur Parnassus, de Terry Gilliam.

 

On en avait beaucoup parlé à cause de la mort de l’acteur principal, Heath Ledger, en plein milieu du tournage. Dès lors c’était posée la question de savoir comment Gilliam allait réussir à finir son travail. Terry étant fou – ou juste génial -, il a retroussé ses manches et a sorti de son chapeau pas moins de trois acteurs pour remédier à son problème, et pas des moindres : Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell.

 

"Et qu’est-ce que ça donne alors ?" me demanderez-vous. "Qu’attendre d’un tel bordel ?" Ca c’est ce que les critiques ont pensé. Et elles se sont tâtées, et se tâtent toujours d’ailleurs. Parce que c’est difficile de ne pas apprécier le monde loufoque et bizarre de Gilliam, mais en même temps, il est aussi difficile de comprendre ses délires. Laissez-moi donc vous plonger tête la première dans cet Imaginarium hallucinant ! Suivez-moi, c’est par ici ! Juste à travers le miroir…

 

Nous y voilà ! Londres, de nos jours: une bande de troubadours saugrenus et étranges font le tour de la ville dans leur roulotte biscornue. Ils sont quatre : le jeune Anton, le curieux Percy, la belle Valentina et le père de celle-ci, l’énigmatique Docteur Parnassus, qui prétend être vieux de plus de mille ans et posséder le pouvoir de changer la destinée des hommes. Il suffit pour cela de passer à travers un miroir et d’ouvrir son imagination dans la tête du docteur. Une seule imagination à la fois, sinon il y a surchauffe ! Profitez alors de voir vos rêves les plus fous se réaliser dans un monde digne d’Alice au Pays des Merveilles. Mais attention, comme toujours, il y a un choix à faire : choisirez-vous le chemin de la rédemption et du bonheur, ou celui de la facilité, certes pavé d’or mais au bout duquel vous attend un personnage à la moustache trop fine pour être honnête ? Car il s’agit bien en fait d’une course entre le Diable et le bon Docteur pour sauver l’âme humaine, mais surtout la fille de ce dernier, offerte en sacrifice pour honorer un pari malheureux. C’est là qu’entre en jeu le troublant Tony, un pion dans le jeu du démon qui sèmera le doute dans les esprits de la fine équipe.

 

Et dans le nôtre. Parce que bien sûr, c’est le fameux Heath Ledger qui tient le rôle de Tony… Et Johnny Depp, et Jude Law, et même Colin Farrell. Mais comment est-ce possible ?? Bah c’est bien ça l’avantage d’avoir un Imaginarium débordant d’originalité : TOUT est possible ! Bon d’accord, je vous donne un indice : dans le malheur de la perte de son acteur principal, Gilliam a profité d’avoir filmé toute les scènes hors miroir avec ce dernier pour le transfigurer une fois le miroir passé. Ainsi les trois autres acteurs font correspondre le personnage avec l’imaginaire des personnes qu’il accompagne dans le miroir…

 

Bon d’accord, c’est un peu compliqué, donc ce que je vais faire en fait, c’est vous envoyer illico voir ce film incroyable de par sa beauté et son originalité. Pas de question à se poser, vous n’avez qu’à vous laisser happer dans ce monde fabuleux, magique et mystérieux. Ouvrez vos esprits et laissez-vous guider par la folie et le génie de Terry Gilliam. Je peux vous promettre une chose : si vous faites le bon choix, vous en ressortirez sur une balançoire de fleurs, à rire aux éclats, heureux comme vous ne l’avez jamais été ! On parie ?

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